Il y a la voisine qui vit sous les toits dans quelques mètres carrés, qu’on entend, tous les soirs, à la même heure, déménager les meubles pour s’entraîner.
Petite, lorsque l’envie me prenait de vouloir attraper l’un des livres rangés sur les rayonnages de la bibliothèque de mon papa, j’étais arrêtée dans mon élan par un tonitruant : « Est-ce que tu t’es lavée les mains ? ». Aucun écrit ne m’était interdit, du moment que j’avais les mains propres. Car il était inconcevable que je puisse tacher du sceau de mes grignotages une page d’un des chefs d’œuvre de la littérature universelle…